Les gens me décrivent comme à la fois gentil, surprenant, ignoble et autres encore. En fait, je peux avoir plusieurs caractère selon la personne avec laquelle je parle et selon mon humeur, car mon humeur change beaucoup mon caractère. On m'a déjà dis que j'étais un homme à tout faire. Je ne suis pas du tout timide, mais je suis peu bavard, surtout depuis "l'incident". La parlotte, c'est pas trop mon truc. Les gens me surnomment "Ghost", car du temps où je travaillais dans une boite de nuit, entant que videur, c'est à dire, juste avant toute cette merde, personne ne savait où j'étais réellement ni ce que je faisais, mais quand ils avaient besoin de moi, j'étais toujours là. Et à chaque problème avec des personnes, je ne me prenait jamais de coups. On m'appelle surtout Ghost parce que je suis un maître dans l'esquive. J'arrive en quelques sortes à anticiper les coups de mes adversaires. J'étais bon dans une dizaine de sports de combats. Certes je suis un rentre-dedans, c'est à dire que je n'hésite pas à engager un combat avec mon adversaire une seule seconde, mais je peux aussi être stratège, et calculer mes actions à l'avance. Je suis le genre de mec assez dur à énerver. Faudrait me mettre une tarte, ou avoir des actions "contre" moi, pour m'énerver. Lorsque je me sens mal, je me réfugie dans l'alcool et le tabac. C'est pour moi, un moyen de décompresser un bon coup, et oublier mes problèmes et mes mauvais moments. Je hais les zombies. Cette merde a fait éliminer touts ceux que j'aimais. Je suis un grand passionné de combat et j'ai un tic de toujours essuyer ma machette, pour la rendre propre. Cette arme est pour moi, le dernier membre de ma famille. Je considère mon arme, comme un frère. Non, je ne suis pas schizophrène. Mais sans ma machette, je ne vaut rien, et ma machette n'est rien sans moi, puisque je suis son meilleur utilisateur. Personne ne pourrait l'utiliser plus intelligemment que je ne l'utilise. Mais ne me prenez pas pour un idiot et bourrin. Je peux aussi avoir un caractère gentil et serviable lorsqu'il le faut ou pour mes amis, simplement. Sachez que je n'hésiterai pas une seule seconde à me battre pour eux et les défendre. En fait, on peux en conclure que j'ai un mental d'acier, mais qui peut parfois me jouer des tours.

J'ai une histoire banale. Une vie banale. J'ai rien d'exceptionnel, je suis un homme comme les autres. Quand j'étais gamin j'adorais me battre, et dès que quelqu'un m'emmerdait, je n'hésitai pas à avoir recours à la violence. Je pratiquai beaucoup de sport de combats. J'ai appris le judo, la boxe, la kick-boxing, le taekwondo, la lutte et le sambo. Quand j'eu 18 ans, j'ai été engagé comme videur dans une boite de nuit. C'était cool, j'aimais bien ce job. C'est d'ailleurs là qu'on commençait à me surnommer "Ghost". Dès qu'une personne avait un problème avec une autre, j'éclatais mon adversaire sans me faire toucher. On m'appelait aussi "Dieu de l'esquive", mais c'est pas un surnom que j'appréciai. A 24 ans j'ai rencontré celle que j'aime. Carole. Je l'ai aimé, plus que quiconque, et on s'entendait tellement bien. A 26 ans, année de notre mariage et de notre premier enfant Shirley. A 28 ans, fin de ma carrière de videur. Ma femme était avocate, elle s'en sortait bien seule, et préférait que je reste à la maison à garder là petite. Ca me plaisais pas vraiment de rester à la maison, alors je faisais toute les petites bricole et taches ménagères que y'avait à faire,e t allait chercher ma femme, quand elle terminait sa journée. C'est pour ça que certaines personnes disent que je suis un homme à tout faire d'ailleurs, moi je trouve que j'ai simplement du respect envers ma famille, c'est tout. Ma vie était bien belle, jusqu'à l'arrivée, de cette merde..

Le jour où cette épidémie était arrivée, tout le monde paniquait. Moi, mon seul but était de mettre Carole et Shirley à l'abris. Je les ai conduits au commissariat de police, car j'avais un ami qui y travaillait et j'avais confiance en lui. Je repris la voiture et devait faire un aller retour, histoire de prendre quelques affaires et revenir retrouver ma famille, mon ami, et les autres personnes qui s'y étaient réfugiées. Mon ami m'avait conseillé de prendre les armes que j'avais chez moi, car on ne sais pas ce qui pourrait arriver. J'ouvrit alors le coffre qui était entreposé dans notre chambre et récupéra ma machette, qu'on m'avait offert pour mes vacances, une expédition dans la jungle amazonienne. J'ai prit des fringues, des lunettes de soleil, mon manteau et ai mit quelques bandages, boites de médicaments et quelques autres affaires dans mon sac. Je prit le sac avec moi et le déposa dans ma voiture. De retour au commissariat, tout était saccagé. Les vitres étaient brisés, on aurait dit que le commissariat venait d'être vandalisé. Je prit ma machette en main et couru à l'intérieur. Je cherchait à touts les étages, jusqu'au dernier. Je suis entré dans le bureau du commissaire et voyait du sang un peu partout sur le mur et le sol. On aurait dit que des cannibales venait de chasser toutes les personnes qui s'y trouvaient. Il y avait des traces de sang certes, mais aucune trace de vie. Un fusil à pompe avec pleins de boites de munitions. J'ai prit les boites et les ai misent dans mon sac sauf les deux dernières, que j'ai mit dans mes poches. j'ai chargé l'arme et là, j'ai entendu des cris, provenant de l'extérieur, suivit de coups de feu. Je m suis précipité vers le fenêtre et voyait mon ami courant sur le parking, l'arme en main, avec ma femme qui tenait Shirley dans ses bras. Ils criaient et essayaient de s'enfuir face à trois cannibales, qui les poursuivaient. Bordel, je devais me dépêcher. J'ai couru de toute ma vitesse et arrivé au parking. Je voyait ces monstres, accroupis sur les trois cadavres entrain de les dévorer. Ces pourritures venaient de tuer ce qui m'étais le plus précieux sur cette Terre. Je me suis donc approché d'eux et en ai tué deux avec mon fusil à pompe. Je commençais à recharger mon arme, pour éclater le dernier de ces monstres, mais il n'était pas idiot et m'avait bien remarqué. Il se relevait et courrait dans ma direction. Arrivé à ma portée il essayait de se jeter sur moi, mais je réussit à esquiver en me décalant simplement sur le coté. J'ai alors sortit ma machette, et l'ai découpé dans touts les sens possibles. Lorsqu'il était au sol, je continuait à planter cette merde jusqu'à ce que je n'eu plus de force. J'avais une envie d'hurler de toute ma voix, et c'est à partir de ce jour, que j'ai changé.

Aujourd'hui j'ai 36 ans, et en veux à touts les zombies. C'est à cause de ces merdeux si ma famille a été anéantie. Je déteste touts les zombies, en tue un maximum possible. Je sais que d'autres survivants existent, mais comme le dit le nom ce sont des "survivants". Ils ont survécu et comptent bien survivre. Moi j'en ai simplement rien à foutre. Vivre ou mourir, au point où j'en suis.. A quoi bon ? Je ne me réfugie pas mais sors les affronter, et en tuer un maximum. J'ai la haine, et la rage. Tuer ces fumiers est ma seule manière d'exprimer ma haine. Aujourd'hui j'ai changé. Il m'arrive parfois de croiser quelques survivants, et j'ai d'ailleurs entendu certains d'entre eux me parler de clans. Il y en a un qui m'intéresse. Le clan d'Omar. Leurs but apparemment est simple, tuer un maximum de zombies. J'ai donc regroupé mes affaires et suis aujourd'hui à la recherche des membres, ou du chef de ce clan. Ces monstres ne méritent pas de vivre. Peut importe qu'il existe un antidote ou non, pour moi, seule la mort leurs sera imposée. Je n'éprouve aucune pitié envers eux. Je venge ma famille à chaque mort que je cause. Celui qui combat, peut perdre. C'est à dire, que je peux mourir. Mais celui qui ne combat pas à déjà perdu. Je continue d'abattre les zombies, car je ne veux pas abandonner. On me surnomme Ghost, et si je suis encore en vie, c'est simplement pour venger ma famille.