June
Messages : 24 Date d'inscription : 19/04/2012
Ft : Ellen Page Fiche : Par ici. Âge : 20 ans Arme fétiche : Un fusil d'assaut.
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| Sujet: June. | “Be your own hero.” Jeu 19 Avr - 17:47 | |
| “ Je perds foi en l'humanité ”Ellen Page◊ Prénom : June ◊ Nom : Peters ◊ Âge : Vingt ans ◊ Sexe : Féminin ◊ Clan ou Solo : Clan d'Omar ◊ Spécificité physique : /
“ Caractère ”Mon caractère, c'est ça? La façon dont j'agis? Ok. Alors, je pense être quelqu'un d'assez simple, en fait. Je n'aime pas me prendre la tête avec ce qui n'en vaut pas la peine, ce qui fait que je ne suis pas vraiment quelqu'un de susceptible; je comprends l'humour taquin voire noir puisque je l'utilise aussi. On me reproche parfois un certain côté sans-gêne, et "grande gueule", comme on dit. J'agis pour moi, avant tout, surtout depuis l'épidémie, et je tiens à faire entendre mes idées, ce qui m'a poussée à quitter ce qu'ils appellent des "clans". Des groupes de perdus survivants, en fait, pour la plupart. Leur manière d'agir ne m'a jamais beaucoup plu, je préfère être un minimum libre de mes actes, même si c'est plus dangereux. Cependant je ne déteste pas les autres, enfin j'étais assez sociable avant, je m'intéressais aux gens, un peu. Aujourd'hui je me vois contrainte à leur exploser la cervelle pour ne pas leur servir d'en-cas. Mes habitudes? Je n'en ai pas. Je n'en ai plus, en fait, je pense que c'est mieux comme ça; le train-train quotidien, ça n'a jamais été pour moi, et dans un sens cette espèce d'apocalypse a quelque chose d'excitant à mes yeux; ça ravive le côté adolescente anarchiste que j'étais. Et que je suis sans doute toujours. Ce qui me révoltait, à l'époque, ce sont des choses qui arrivaient communément auparavant: la maltraitance animale, par exemple, la malbouffe avec tout ces produits chimiques, enfin bref, seulement des problèmes de notre siècle. Je me rends compte maintenant que d'une part j'avais raison, mais que d'autre part ces luttes étaient futiles; on avait déjà détruit la planète, et visiblement elle comptait se venger tôt ou tard. Je suis aussi une grande fan de musique. Je suis capable d'écouter de tous les genres, mais pas n'importe quoi non plus, et je reste assez attachée à mes classiques. J'aime le thé, la cigarette, et l'odeur qui flotte dans l'air avant un orage d'été. Je ne supporte pas les dépressifs et ceux qui baissent les bras à la moindre difficulté, oui, ces gens m'agacent à ne pas voir à quel point ils sont chanceux d'être vivants! Enfin... A bien y réfléchir, peut-être qu'il vaudrait mieux être crevé. C'est pour ça qu'aujourd'hui je vis aussi avec la philosophie "Carpe Diem". Je n'ai rien à perdre, si ce n'est la vie, et si je dois mourir, j'aimerais que ce ne soit pas d'une façon stupide, pour une erreur d'amatrice. Si je dois clamser, je veux que ça serve à quelqu'un, ou quelque chose, et en attendant je profite de chaque seconde tout en prenant un certain plaisir à écraser les rôdeurs, cause de notre mort à retardement à tous. Ah, et, je préfère les vêtements de mecs. Quoi, ça n'a aucun rapport? ... J'aime bien jouer sur le look androgyne, les vêtements de fille très peu pour moi. Les jupes et les robes, je les met par dessus les jean. Mais ce que je préfère ce sont les chemises à carreaux, ou les T-shirt de groupes. De toute façon, je pense que je n'ai pas un caractère très féminin; la sensibilité ce n'est pas mon fort. Je suis quelqu'un d'un peu difficile à suivre, j'imagine. Je passe du coq à l'âne très vite, et puis je suis lunatique au possible. Les pensées filent si vite dans ma tête que mes humeurs suivent, et généralement il n'est pas bon de me rappeler à quel point je peux être changeante, ça me fait croire que je suis instable, et je déteste ça! Les gens disent souvent que je suis étrange parce que j'ai certaines mimiques quand je parle, des sortes d'expressions quand je raconte quelque chose, vous savez, parler avec les mains, tout ça... Bon, là je fais un effort de langue, parce que c'est relativement important, et que je suis respectueuse, tout de même. Mais il parait que je suis plus ou moins vulgaire. En fait c'est juste une sale habitude, les jurons sont une sorte de ponctuation. Mais je suis aussi capable de faire des super phrases! M'enfin, je n'y peux pas grand chose, je crois. La provocation, c'est mon moyen de communication. Ça attire l'attention. Quoi? Surveiller mon langage à l'avenir? Mais j'vous emm****! “ Histoire ; Avant l'infection ”Le passé... Une notion épineuse pour pas mal de gens, n'est-ce pas? A l'heure actuelle je n'ai pas encore osé me replonger dans ces pensées: la nostalgie tue le moral. Mais, oui, je me souviens. Je me souviens de notre maison, de mon enfance. On habitait pas loin de Memphis, mais en même temps assez pour ne pas avoir à supporter les bruits de la ville. Ma mère était une femme douce et assez conservatrice, un peu hippie sur les bords. C'est grâce à elle si j'aime la musique! Mon père, lui, j'ai plutôt hérité de son caractère franc et peu sentimental. En fait c'est une énorme guimauve, simplement qu'il est trop fier pour l'avouer! Haha~ Enfin, ouais, c'était... Donc j'ai grandi, tout ça, et puis arriva le moment où j'ai dû "quitter le nid", bien qu'il soit douillet. J'avais eu une voiture à moi seule pour mon dix-septième anniversaire, étant donné que je harcelais mes parents depuis que j'avais eu mon permis! Donc ça facilitait les choses, j'avais une mobilité et une presque liberté dont rêvent tous les ados. Vers mes dix-neuf ans j'étais partie vivre un peu plus près de la ville, dans ce qu'on pourrait appeler la banlieue. Je faisais des études, histoire d'avoir un métier, même si l'éducation, tout ces trucs là, ça me filait des maux de tête abominables. J'étudiais la littérature, les lettres en fait. Je n'avais pas d'idée précise de métier, j'aurais sûrement fait prof ou un truc de ce genre là, pour finir en vieille Miss Peters avec ses élèves exécrables! A côté de ça, il fallait bien que je paye le studio où je vivais, et le carburant de la voiture. Bien sûr, j'avais l'aide de papa et maman, mais je voulais me sentir vraiment indépendante, alors j'avais décroché un petit travail dans un fast-food. Une casquette laide, un tablier, et mon plus large sourire! Je bossais le soir, c'était assez fatiguant; je dormais en cours le matin, histoire de finir mes nuits! Je sortais très peu, et passais mon temps libre avec ma guitare, c'était mon bijou, l'amour de ma vie. Mes livres aussi! Stephen King en particulier. Et puis quand je pouvais je retournais au fin fond de la campagne, chez mon grand père, ancien soldat. Quand j'étais petite il m'avait apprit à faire du tir à l'arc, et maintenant je lui demandais d'explorer un peu son inventaire d'armes à feu. Des fusils de chasse, principalement, mais ce qui m'avait toujours intriguée c'était ces deux autres armes, à la forme bien différente; un revolver et un fusil d'assaut -je le savais parce qu'une de mes passions, c'était les jeux vidéos, et parmi eux ceux de zigouillage de zombies. Oui, oui... Il avait toujours refusé de me les laisser dans les mains, me je l'avais vu les nettoyer et les manipuler tellement de fois que je pensais être capable de m'en servir. Il s'est avéré plus tard que c'était plus compliqué que ça en avait l'air, mais, bon! Et puis, j'avais malgré moi installé une cadence de vie. J'avais des amis aussi, mais seulement de ceux qui sont de passages, vous savez? Ceux qui vous appellent quand ils s'ennuient et ne montent aucun projet susceptible de se construire à vos côtés. Mais, je crois que je m'en fichais pas mal, j'avais comme ça une certaine indépendance, même si ne rien représenter aux yeux de personne était parfois pesant. Côté amour, il ne vaut mieux pas faire de commentaire... Parait-il que je suis trop sauvageonne, lunatique, et ce genre de trucs. "Bizarre", aussi, est une excuse qui est revenue souvent. “ Histoire ; Après l'infection ”Je me souviens parfaitement de la façon dont j'ai réussi à survivre. Un espèce de coup de chance. C'était un de ces week-end où je m'apprêtais à retourner chez mon grand-père. Levée aux aurores, je me suis dit que le silence dans la ville était normal. Mon studio était assez mal insonorisé, j'avais pu m'en rendre compte depuis que je vivais là: le matin c'était absolument infernal d'habitude, même le samedi! Des voitures partout, des gens qui rient ou s'engueulent. Etrangement, ce remue-ménage avait eu lieu dans la nuit, mais très honnêtement je ne m'en étais pas préoccupée. Il y avait eu des cris, et d'autres sonorités non-identifiées. J'ai sûrement été sauvée par mon immobilité et mon je-m'en-foutisme, cette nuit là. Cette matinée semblait la même qu'à mon habitude, à mon grand regret. Café-clope, douche, sac de voyage à peine rempli du nécessaire vital. Je portais un jean noir déchiré à quelques endroits, une paire de Vans, une veste orange, avec en dessous un débardeur noir marqué "Pink Floyd" et un bandana jaune autour du cou. Bien sûr que c'est un détail important! Bref, je sortais de mon studio, une clope à la bouche, ma guitare folk dans sa housse sur mon dos, et le sac de voyage dans la main. Autant dire que j'ai tout chargé dans la caisse sans quitter des yeux ce nouveau paysage, et puis, je me suis postée là, face à tout ça. Je ne comprenais pas. Des voitures dont dépassaient des cadavres, des gens mutilés aglutinés sur d'autres, et une petite vingtaine de personnes plantées au milieu de la route. Elles avançaient avec une lenteur ridicule, pour beaucoup habillées de leurs pyjamas. Les rôdeurs, même si je n'avais pas encore compris qu'ils en étaient, s'étaient tous tournés vers moi lorsque j'ai fermé la portière de la voiture; et ensuite, ils ont marché dans ma direction. Effrayée, je me suis mise au volant et j'ai démarré, aussi vite que j'ai pu. J'ai dû en faucher quelques uns dans mon passage, et j'ai pu remarquer alors qu'ils étaient plaqués sur mes vitres qu'ils n'avaient plus grand chose d'humain. Les yeux vides, morts, et la chair arrachée qui ne les dérangeait pas pour ouvrir grand leurs bouches dégoulinantes de chair plus ou moins fraîche, du sang caillé sur le menton. Le premier mot qui m'est venu à l'esprit, c'était "Zombie", popularisé par le cinéma il y a de cela un bon moment. La route jusqu'à la campagne fut longue, et je réfléchissais tant que j'avais l'impression que ma tête allait exploser. La radio tournait, non pas pour diffuser de la musique; il n'y en avait plus qui passait nulle part, mais pour cracher des informations étranges telles que "restez chez vous! Ne sortez pas! Une épidémie dangereuse a atteint telle ville et s'étend encore!" Blablabla... Epidémie, sérieusement? Tu parles d'une maladie! Ils avaient l'air de vouloir me bouffer, et ça, ça n'avait rien d'encore humain. J'étais bien décidée à ne pas agir avec pitié au bout de ces quatre heures de route, même si très secouée au début. D'autre part je savais qu'une autre épreuve allait m'attendre là-bas... J'arrivais comme prévu en fin de matinée, sous un soleil qui se faisait plus chaud. Je relevais les manches de ma veste jusqu'à mes coudes, et j'avançais rapidement jusqu'à la porte sans trop réfléchir. J'espérais sans doute que rien n'ai atteint la campagne, encore. Et je crois que j'ai eu assez de chance sur ce point. Je suis restée avec mon grand père quelques temps, jusqu'à ce que la nourriture ne manque, mais surtout jusqu'à ce que les premiers rôdeurs nous trouvent. Ils arrivaient par groupe de deux ou trois, jamais plus, mais cela signifiait que le troupeau allait se déplacer sous peu de temps. C'est à ce moment là que j'ai acquis mon petit bijou; un fusil d'assaut assez classique mais efficace. Mon grand-père savait à quel point j'étais intriguée par cette arme, déjà, et il savait aussi que je devrais partir bientôt. Il était loin d'être idiot malgré son âge, et il avait vu les images à la télévision. Plus rien ne l'étonnait, visiblement... Lui, déjà vieux, désira rester dans la maison où il avait vécu sa vie avec ma grand-mère, ce que je jugeais tout à fait légitime. J'étais cependant attristée à l'idée que s'il restait, il finirait soit dévoré soit mort de faim. Mais c'était son choix, n'est-ce pas? La veille du départ, je me surprenais à avoir mon dernier éclat de nostalgie face au passé. Parents, famille plus ou moins lointaine; je m'enfonçais dans le crâne que je ne les reverrais pas en scellant cette prise de conscience par des larmes. Les premières depuis longtemps, et je l'espère les dernière; la faiblesse dont j'ai pu faire preuve m'a toujours dégoûtée... Ainsi, je suis partie, armée du fusil d'assaut, et d'un espèce de couteau aux airs de poignard, également donné par mon aîné. J'ai refusé de prendre le reste d'essence de sa voiture, au cas ou il déciderait finalement de partir; et j'ai bien fait. J'ai dû me rediriger plus près des villes pour trouver une station d'essence, en espérant par la même occasion qu'elle soit accompagnée d'un de ces petits commerces où je pourrais trouver de quoi me nourrir plus tard. Je tentais de rester méthodique dans ce que je faisais, bien que je ne sache pas où j'allais. Mon nouveau but? Tuer pour ne pas être tuée. Après ces "courses" je comptais me diriger vers un magasin d'armes pour trouver des munitions en plus, enfin, bref. Il s'avéra que tout ne se passa pas comme prévu; en effet, arrivée à ma première destination, je me rendis compte bien vite que je n'étais pas seule. Une sorte de gang, l'un de ces "clans" dont je parlais auparavant s'approcha. Mais eux n'étaient pas aussi pacifiques que les autres, non. Eux ont pour optique de piller les autres survivants pour pouvoir vivre plus longtemps qu'eux, car visiblement c'était leur but lorsqu'ils sont venus m'aborder. Bien sûr, seule, l'air frêle, une proie parfaite! Ce ne fut pas exactement ce à quoi ils s'attendaient, je ne me suis pas laissée faire, loin de là. Ce côté teigneuse et bien décidée à défendre ce qui m'appartenait a dû intriguer le chef de clan, Omar Grant. C'est grâce à cela si, aujourd'hui, je fais route avec eux, avec une philosophie de vie proche de la mienne, et un oeil toujours ouvert pour d'une part traquer les rôdeurs, et de l'autre protéger chaque membre qui constitue ce clan, au prix de ma vie s'il le faut. “ Le Hors Rp ! ”
◊ Âge : 16 ans ◊ Expérience de rp : Plusieurs années, déjà..! ◊ Avis sur le forum : Tout beau, tout neuf, et inspiré de The Walking Dead... En espérant le voir se remplir! ◊ Code : [Hé oui... validé!]
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Dernière édition par June le Mer 25 Avr - 19:03, édité 7 fois |
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