Ralph était donc poursuivit par une horde d’une vingtaine de zombie. Retour en arrière. 7h du matin approximativement. Cela faisait une demi-heure que le blondinet était réveillé, il écoutait le son des gouttelettes tombait du plafond de l’appartement dans lequel il s’était réfugié pour la nuit. Dans le même temps, il méditait, il réfléchissait comment allait-il survivre une journée de plus, car rien n’était plus important, survivre, pas continuer à vivre normalement comme disait si bien certains. Mais survivre, car ils n’étaient ni plus, ni moins que des survivants qui doivent maintenant se battre pour vivre toujours plus longtemps contre ces horribles monstres de chair et de sang. Autrefois pères et mères, frères et sœurs, fils, filles, oncle, tante… Ils ne sont plus rien désormais. Ils n’ont plus ni âme, ni sentiment, ni amour. Ils ne sont rien d’autre que des êtres haineux anthropophages.

Ralph se lèva enfin après avoir trainé un bon moment dans le lit. Il mit son couteau de cuisine à la ceinture et pousse la commode qu’il avait poussée contre la seule issue possible de l’appartement, la porte d’entrée. Il attrapa enfin sa batte de baseball et regarda par le judas pendant une bonne dizaine de minute, personne. Il ouvra la porte et regarda à droite et à gauche furtivement, c’est bon, il n’y avait rien. Il laissa derrière lui la tache de sang faite par les gouttes et fonça vers l’escalier jusqu’à atteindre la sortie, vérifiant en permanence qu’il n’y est personne. Une fois dehors, il s'aperçut qu'il avait horriblement faim, quoi de plus normale quand on a pas mangé depuis plus de vingt quatre heures, il était donc temps d’aller dans le premier supermarché qu’il allait trouver. Coup de chance, il arriva à un croisement qui possédait justement une sorte d’épicerie de quartier, la vitre était déjà brisée. Au milieu des fruits et légume moisit, il attrapa un soda et en bu a grosse gorgé, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pris autant de plaisir a boire. Il fourra ensuite dans son sac plusieurs paquet de cadeau et en entama un.

Il ressortit ensuite pour reprendre la route mais, il ne fit pas attention et en sortant, il croisa la route d’une de ces bêtes hideuses que Ralph appelait depuis maintenant trois mois, zombie. Heureusement qu’il avait des reflexes et qu’il lui planta son couteau de cuisine dans l’œil avec sa main gauche, lui transperçant le crâne et le cerveau par la même occasion, le mettant hors d’état de nuire d’ailleurs.

Mais évidemment, il fallut que tout une horde de zombie soit à ses côtés, dont notamment deux policiers dont un avec un pistolet dans l’holster de la ceinture. Il n’y avait pas grand-chose à dire ou à faire, car dans ces cas là, il ne restait qu’une chose à faire : Courir ! Ralph était donc poursuivit par une horde de zombie, il croisa alors une autre rescapé…

RRalph regarda la jeune et jolie petite blondinette lui faisant signe d’une main et chargeant son arme de l’autre. Le blondinet ne fit pas attention si quelques salves furent émit de son arme pendant qu’il s’était retourné pour observer l’avancée des zombies. Deux s’était d’ailleurs beaucoup trop rapproché, et le géant blond s’employa à les exterminer avant de continuer sa course effrénée. Il envoya un coup-balayette dans les jambes du premier mort-vivant avec sa batte de base-ball avant de lui fracasser le crâne contre le sol dans le même mouvement, éclaboussant sa veste de survêtement d’une ancienne marque de sport très connue ainsi que son visage de sang. Il n’eut ensuite cas donné un coup avec le plat de son pied pour faire reculer et renverser le second au sol. C’est alors qu’il entendit un bruit sec de métal rouillé se brisant, il se retourna et vit que la jeune femme avait réussit à faire descendre l’échelle menant vraisemblablement au toit d’un immeuble.

Elle monta les barreaux de l’échelle avec une agilité déconcertante. Ce n’est qu’ensuite qu’il arriva et qu’il monta ensuite à l’échelle avec les zombies aux fesses. Il se débattit avec son pied gauche pour échapper à la pression d’un de ces monstres sanglants avant d’atteindre enfin la plateforme et de s’employer à remonter l’échelle, dégageant les zombies accrochés à cette dernière. Il monta ensuite tout en haut de l’immeuble accompagné de la jeune femme qui le suivait. Arrivait en haut, il put admirer un immense panorama sur la ville ou plutôt les restes de Nashville, car il ne restait plus grand-chose de la ville qu’était jadis Nashville. Ce n’était rien d’autres qu’un tas de débris inutile et désert d’humanité, infesté de bestioles monstrueuses. Subsistant de rares survivants comme Ralph… qui avait échappé sans doute de peu à la mort et qui avait faillit entrainer une autre personne avec lui. D’ailleurs si cette jeune femme ne l’avait pas aidé, voir sauvé, il ne serait sans doute plus de ce monde.

« Qui es-tu ? Et comment as-tu survit depuis l’infection ? »

Cette question était essentielle pour Ralph qui rencontrait là sa première personne civilisé et vivante depuis le tout début de l’infection, infection qui l’avait d’ailleurs plutôt traumatisé. Mais il voulait savoir comment elle avait subsisté pendant tout ce temps seul, avait-elle fait comme Ralph ? Restait-elle terré dans sa tanière, le maximum de temps possible et ne sortant que pour se nourrir et boire ? Ou bien naviguait-elle entre plusieurs squat ?