Logan s'est découvert un côté quelque peu mégalo et un grand penchant pour les bains de sang. « Orion » le grand chasseur mythologique réputé pour sa beauté et sa violence, tout à fait lui!
Fortement lunatique, il peut tantôt se montrer charmeur, poli et agréable, comme on le connaissait avant l'infection, et tantôt joueur, sadique et violent. Conseil : N'essayez pas de vous montrez autoritaire avec lui, de lui donner des ordres ou de le traiter comme un gamin. N'essayez vraiment pas.
Dans sa tête, pas de doute, c'est lui le chasseur, et les rôdeurs, ses proies. Des proies dont son génie inventif s'attèle à trouver mille et une façon de dégommer, trancher, exploser, écraser, lacérer, écarteler.. ! Bref, vous aurez compris, il a développé un grand sens meurtrier. D'ici là à ce qu'il se mette à dézinguer des survivants aussi, il n'y a qu'un pas.
Si vous voulez un conseil. Évitez de tomber sur lui autant que sur un rôdeur. Et pourtant, il peut se montrer adorable parfois. Si vous le croisez, espérez que ce soit dans un de ces jour-là.

Oh. Oui. S'il est souvent tâché de sang, c'est qu'il a une dangereuse préférence pour le corps à corps. Sa hache de bucheron ne le quitte jamais. D'ailleurs, il en cherche une à double-tranchant si vous avez! On fait dans le gore, les éclaboussures, le bain de sang! Oh oui, il aime ça! On se sent plus.. vivant, vous ne trouvez pas?~

Avant que tout ne dérape et que le monde ne devienne un Enfer sur Terre, Logan était étudiant à la fac de Memphis. Qui plus est, un étudiant brillant! Il se destinait à des études d'ingénieur, un petit génie en herbe dès son plus jeune âge que ses parents s'enorgueillissaient de garder dans le droit chemin.
Toujours agréable, poli, bien habillé, charmant avec les filles, ayant de bons résultats, travaillant à un avenir prometteur. Il ne manquait pas d'amis et était le fils rêvé de tout les parents!
Cependant, arriver à un tel résultat lui demandait beaucoup de rigueur. Bien souvent, il était contraint de rester à la maison étudier pendant que les autres étaient plus libre de faire la fête ou quoique ce soit d'autres. Ses parents surveillaient ses fréquentations, jugeant qu'ils se devaient de préserver leur « petit trésor » des mauvaises graines qui pouvaient fréquenter le campus. Cela n'empêchait pas Logan d'aller à quelques unes de ces fêtes parfois, mais toujours dans le dos de ses parents. Il avait bien souvent l'impression de vivre pour eux, plutôt que pour lui.
Vous savez, cet éternel « transfert »? Espérer voir ses enfants réaliser ce qu'on a pas pu faire et négliger par conséquent ce qu'eux veulent vraiment. Quelque part, si Logan faisait de son mieux pour combler les attentes de ses parents et être l'élève modèle, dans le fond la situation lui laissait un amère goût de frustration.

L'infection... au début, comme tout le monde, il l'a suivi à la télévision. Il n'y croyait pas trop, c'était trop « gros ». Sérieusement, des zombies, vous y croiriez vous? Et puis ça a prit de l'ampleur, ça s'est propagé, plus personne ne pensait alors que c'était une blague.

Ça s'est passé un week-end. L'évènement qui marqua un tournant majeur chez lui.

Il était retourner chez ses parents le temps du week-end. A ce moment-là, seul Nashville était concernée par l'infection – du moins c'est ce que l'on pensait – et l'ordre de réclusion avait été donné quelques jours auparavant. La famille Mitchell possédait une petite maison dans la ville de Jackson, située non loin du grand axe qui rejoint Nashville à Memphis. Et en ce vendredi soir, son père revenait d'une réunion qui s'était tenue à Clarksville. Il était revenu oui, mais livide avec l'air malade. Il prétendait que la quarantaine de Nashville n'avait pas fonctionné du tout, que ces « choses » rôdaient bien plus loin que ce qu'on lors avait annoncé à la télé! Au cours du repas du soir, il semblait nerveux et malade, son état empirait à vue d'œil, mais il refusa d'aller à l'hôpital. « Une bonne nuit de sommeil et il irait mieux » avait-il dit. Sa femme le convainquit d'aller voir un médecin dans le cas contraire. Il n'alla pas mieux et sa femme en fit les frais bien avant le lendemain matin.
Ce furent les hurlements de terreur de sa mère qui réveillèrent Logan en plein milieu de la nuit. Alors qu'il déboula en catastrophe dans la chambre armé d'une cross de hockey, il était déjà trop tard. Les cris s'étaient changés en quelque chose de plus horrible encore, souffrance extrême et peur panique avant de se transformer bientôt en gargouillis d'agonie, se noyant dans son propre sang. Car quand il ouvrit la porte, ce qu'il découvrit lui glaça le sang. Son propre père était en train de.. de dévorer les entrailles de sa mère! Le ventre ouvert et les tripes à l'air, du sang coulait de sa bouche en flot ininterrompu alors que son corps était prit de soubresauts, ses yeux écarquillés et grands ouverts fixant le plafond dans un masque figé de la plus parfaite horreur.
La scène était si abominable qu'il n'hésita pas à mettre toutes ses forces dans le coup de cross qu'il abattit sur son père, l'envoyant rouler en dehors du lit. Bon sang, vu le craquement sinistre qu'il avait entendu lors du choc, il l'avait peut-être bien tué! Mais il se rua d'abord sur sa mère dont le corps était toujours secoué de quelques spasmes. Un simple contre-coup de sa mort violente, comme si son corps n'avait pas eu le temps de réaliser... car morte, elle l'était bel et bien. Comment? Qu'est-ce qu'il s'était passé? Ces parents avaient quelques sujets de disputent mais de là à... est-ce que c'était ces rôdeurs? Comment avaient-ils réussi à faire ça?! Serrant le corps sans vie de sa mère contre lui qui imbibait ses vêtements de sang, il sursauta en entendant du mouvement derrière lui. Non, impossible. Et pourtant si, son père se relevait lentement, posant sur lui un regard vide, un regard mort. Un frisson gelé courut le long de son échine et de la sueur coula dans son dos. Il poussa un cri de terreur lorsque, soudain, la main de sa mère morte agrippa son bras. Bon sang! C'était un véritable cauchemars!!

Au petit matin, la police arrêta Logan qui déambulait en survêtement de pyjama dans la rue, couvert de sang de la tête aux pieds, les doigts crispés autour du manche de sa cross qui s'était brisée en deux à force de donner des coups, encore et encore. Il fallut qu'ils s'y mettent à quatre policiers pour la lui faire lâcher. Cette nuit-là, il avait tué ces deux premiers zombies. Ses propres parents.

Si dans les premiers temps de l'infection Logan se trouva perdu, déboussolé et paniqué comme beaucoup d'autres, au fil des semaines qui passèrent, les villes se vidant de leurs habitants alors que les rôdeurs étaient de plus en plus nombreux, il se trouva une sorte de liberté à laquelle il n'avait pu gouter pleinement toutes ces années. Il y prit vite goût. Bien trop vite et pleinement, tout comme exploser du rôdeurs à coups de hache! Dans les rues de Memphis où il est revenu s'installer, il se sent comme un roi parmi tout ses déchets humains qui rampent à la recherche de chair fraiche. Qu'on se le tienne pour dit, plus personne ne lui donnera d'ordres! Il est libre de faire ce qui lui plait et personne ne lui imposera plus rien! Et surement pas les rôdeurs. Ici il n'y a qu'une sorte d'humanoïde qui domine. Et c'est lui!