Pour décrire mon caractère? Disons qu'il y a deux époques. Avant 2012, avant l'arrivée de ces saloperies, j'étais le genre de gars simple, bossant dans une usine à Memphis, Tennessee. Un gars simple qu'on exploitait et humiliait, ouais. Depuis, jme demande comment j'ai fait pour pas décocher une bonne gauche dans le crâne de cet abruti d'Hawkins. Hawkins, c'est mon supérieur, mais j'y reviendrais. Avant, j'étais...disons...faible d'esprit. On me donnait un ordre, j'obeissait. Peut importe l'ordre.
Mais maintenant, ça va mieux. Depuis que j'ai pu mettre la gueule de ce sac à merde sacré Hawkins dans une machine à souder. Ouais, vous savez, ces grosses machines qui pressent deux trucs l'un contre l'autre. Bah maintenant, Hawkins, il est entre deux grosse plaques d'alu! Du coup jme sens mieux. Jsuis déterminé à survivre, et le prochain type qui ose me donner des ordres sans rien foutre derrière, jle tue. Attention, j'ai pas dis que j'allais pas rentrer sous les ordres de quelqu'un. Mais...qu'il le mérite.

Sinon, ça concerne pas vraiment le caractère , mais ça explique certains trucs... je fais 1 mètre 91 pour 111 kilos. Et jparle pas de Gras. Jsuis une masse. Pas très rusée, mais pas complètement stupide non plus.

Ma vie avant l'invasion. Ouais ,appelez ça comme vous voulez, moi j'appelais et j'appellerais toujours ça de la merde. Jsuis né à Manchester, Angleterre, en Fevrier 1981. La bas, c'était pas trop craignos. De toute façon, qu'est-ce que j'y pouvais. J'ai grandi dans les quartiers ouvriers, puisque jsuis fils, petit fils et arrière petit fils de prolétaire. On vivait dans une vieille maison en brique rouge, vous savez, ces grandes rues composée de petites maisons toute en longueur, en vieilles briques miteuses. Ce genre de maison, ouais. Depuis tout gamin, j'adore le sport. J'ai toujours adoré ça. Le football, d'un coté. A la maison, on est du côté de Manchester United. Une fois mon frère a dis qu'il aimait bien un joueur de Manchester City, mon père lui a décoché une droite fantastique! Bon, elle était méritée. On parle pas bien d'un joueur de City. J'aimais aussi la boxe. Mais ça doit se voir à mon physique nan? J'ai distribué des coups toute ma jeunesse. Champion Régional de boxe Anglaise! Si c'est pas la classe, ça. A l'école, j'ai toujours été plutôt nul. C'était pas pour moi les maths. J'aimais bien distribuer des trucs, mais généralement c'était des coups de poings, et jles comptais pas. Quand on aime on compte pas, qu'on dis!
Jme suis barré de mon Angleterre natale à 18 ans, en 1999. Jpensais qu'en venant du Royaume-Uni, avec un peu de motivation, et ma paire de bras, jpourrais devenir boxeur. J'ai fais quelques matchs avant de me rendre compte que ça payerait pas assez pour vivre décemment. Donc j'suis parti à l'usine, comme tout les gars comme moi. Jbossais dans l'automobile. Le genre de boulot stressant, usant. Heureusement, j'étais un des costauds. Un de ceux qui portaient. Mais avec l'arrivée d'Hawkins depuis New York, ça a changé. J'étais pas aussi tranquille qu'avant. Il était venu la, avec ses habits de bourges, nous apprendre à bosser. A l'époque, j'ai jamais rien dis et j'ai toujours obeï. De toute façon, c'est ce qui me semblait le plus tranquille. Puis...y'a eu cet évènement, qui a changé pas mal de vies.

L'arrivée de ces trucs puants, c'était assez bizarre. Paraît que c'était un virus qui s'est transmis de l'animal à l'homme. Paraît aussi que c'est une météorite, m'enfin, depuis que jsuis parti en croisade contre ces monstres, j'en ai entendu des conneries. Tout à commencé, pour ma petite histoire, quand un matin, Hawkins me gueulait encore dessus. Je commençais à perdre patience, mais vous connaissez le monde du travail. Fallait se taire pour garder son job. Y'a eu un bruit bizarre dans un coin de l'atelier. Hawkins est allé y faire un tour, parce qu'une fouine comme lui avait que ça à foutre. Pas d'engueulades? ça m'a paru suspect. Mais en même temps, j'avais pas envie de bouger de mon poste. J'étais occupé à presser des grandes plaques métalliques entre elles. Passionnant comme boulot, heureusement que j'avais une grosse machine pour le faire. J'ai entendu des bruits encore plus bizarres, des grognements. Puis j'avoue que j'ai eu la peur de ma vie. Hawkins m'a foncé dessus. Bordel, heureusement que jfais plusieurs têtes de plus que lui! Je l'ai jeté la tête la première dans la machine et j'ai vite appuyé. Avant de presser le bouton, j'ai bien vu qu'il avait rien d'humain. Quand j'ai entendu les os se briser, ça m'a fait frissonner. Mais pas le genre de trucs qui fait peur, nan , le genre de truc qui fait plaisir. J'avais pris ma vengeance sur cette fouine infâme qui avait pourri 5 années de ma vie, et franchement, c'était putain de jouissif.

Du coup, jme suis tiré de Memphis même. Jsuis passé à mon appartement en coup de vent, et jme suis rendu compte qu'on était dans une merde monstre. Ces saloperies étaient partout. Dans la rues, dans les pubs, dans les immeubles. J'ai du abattre le voisin du dessous à coups de poings. La chair est plus détendue, c'est plus simple. Puis vu mon gabarit...il a pas tenu bien longtemps! Sinon...comment jpourrais vous décrire ma vie de maintenant. Pour l'instant, jsuis un solitaire , mais j'aime pas ça. J'ai traîné avec quelques groupes par ci par là, mais ils partaient vers l'ouest. D'après eux, il n'y avait pas de zombies la bas. J'imagine qu'à l'Ouest, on pensait qu'ici on avait pas de zombies. Mais c'était trop tard. Est-ce que les autres pays étaient infectés? J'en savais rien. Est-ce que ma chère Grande Bretagne se portait bien? J'imagine que non. Jme suis promis de rester dans le Tennessee, au cas ou on vienne me chercher pour me ramener sur le vieux continent. Mais en attendant, je casse des gueules putrides et je protège ceux qui sont encore en vie!